17%
vivaient dans un ménage en situation d’insécurité alimentaire grave ou modérée (10%) et marginale (7%)
3
Le droit à l’alimentation est un droit humain reconnu internationalement, qui correspond au droit fondamental d’avoir, en tout temps, un accès physique et économique régulier, permanent et libre à des aliments en quantité et en qualité suffisantes, dans le respect des traditions culturelles du peuple dont est issu la personne.
Le chantier Se nourrir et le comité régional en sécurité alimentaire (CRISA) unissent leurs efforts depuis l’automne afin de développer une vision régionale en sécurité alimentaire.
Cette démarche vise à établir une compréhension commune des priorités et à définir un plan de travail collectif, assurant une coordination renforcée pour la suite des actions.
Se nourrir est plus que jamais reconnu comme un droit humain fondamental. La faim n’est pas une option pour nos collectivités, le manque d’accès à une alimentation de qualité non plus. Or, le contexte économique global et les changements climatiques posent des défis sans précédent. Les enjeux du système alimentaire actuel sont nombreux et interreliés. Ils touchent la santé, la qualité de vie, l’intégrité de l’environnement, l’économie et la gouvernance des territoires. La complexité de la problématique en appelle d’une approche plus systémique de l’alimentation.
*tiré de Vivre en ville
La mission première du chantier « Se nourrir » est de réduire l’insécurité alimentaire, avec une attention particulière pour les populations vulnérables. Au cœur de notre action collective, nous nous engageons à promouvoir une plus grande équité en matière d’alimentation, en veillant à ce que chaque personne ait accès à une alimentation saine et adéquate.
Le chantier « Se nourrir » se veut un espace de collaboration et d’actions concertées, où chaque acteur — des producteurs locaux aux organismes communautaires en passant par les distributeurs et les instances de gouvernance — peut unir ses efforts pour maximiser l’impact des initiatives. Cette approche intégrée permet de tisser des liens solides entre les maillons de la chaîne alimentaire, renforçant ainsi la résilience et la durabilité du système. Ensemble, nous travaillons pour un avenir où l’alimentation est accessible à tous et où chaque action contribue à la souveraineté alimentaire de notre région.
Face aux défis de l’insécurité alimentaire, le chantier régional « Se nourrir » s’engage à mobiliser les acteurs clés du territoire et à renforcer les initiatives locales pour offrir un meilleur accès à une alimentation saine et suffisante, tout en favorisant des pratiques équitables et durables. En travaillant de manière concertée, nous garantissons que chaque action, loin d’être isolée, s’intègre dans une vision commune qui répond aux besoins spécifiques de notre territoire.
En septembre 2024, une première rencontre du chantier « Se nourrir » a rassemblé les principaux acteurs engagés dans la sécurité alimentaire de la région. S’appuyant sur une approche systémique d’un système alimentaire territorialisé (SAT), cette rencontre a permis de définir des stratégies d’action prioritaires pour répondre aux défis identifiés. Le choix de ces stratégies s’est effectué non seulement sur la base des conclusions des consultations menées entre 2022 et 2024, mais également en tenant compte de plusieurs considérations clés, telles que la portée régionale des actions, le pouvoir d’agir des parties prenantes, le contexte actuel et les initiatives déjà en place.
Les consultations, qui ont impliqué environ 230 participants à travers 24 rencontres organisées par le CRISA en 2022-2023, ont mis en lumière des enjeux cruciaux pour les populations locales. À cela s’ajoute la journée bilan du 4 juin 2024, organisée par le Collectif pour l’inclusion et le développement social dans la Capitale-Nationale (Collectif IDS-CN), ainsi que les consultations de 2023-2024 menées par l’Institut sur la nutrition et les aliments fonctionnels (INAF) dans le cadre d’un diagnostic pour un système alimentaire territorialisé plus durable et équitable pour la grande région de Québec.
Ces démarches concertées ont permis de poser un diagnostic clair et partagé des défis à relever. Elles offrent une base solide pour orienter les stratégies d’action choisies, ancrées dans une compréhension approfondie des besoins et des réalités spécifiques du territoire, et visant à maximiser l’impact collectif pour renforcer la sécurité alimentaire de façon durable et équitable.
Voici les stratégies prioritaires retenues :
Le système alimentaire territorialisé (SAT) offre une base solide pour la co-création d’un plan d’action concerté avec les acteur·trice·s de la région. En intégrant les perspectives et expertises variées des partenaires, le SAT permet de structurer les actions autour d’une vision commune et adaptée aux besoins spécifiques du territoire. Cette approche favorise une coordination renforcée et un alignement des initiatives, permettant ainsi d’optimiser les ressources et de maximiser l’impact des interventions. Ensemble, nous travaillons à construire un cadre d’actions cohérent et durable qui répond aux enjeux de sécurité alimentaire tout en soutenant une souveraineté alimentaire pour la région.
C’est un état dans lequel se trouve une personne, ou un groupe de personnes, lorsque la disponibilité d’aliments sains et nutritifs, ou la capacité d’acquérir des aliments personnellement satisfaisants par des moyens socialement acceptables, est limitée ou incertaine. Source: CIUSSS-CN
Accès physique et économique à une nourriture suffisante, saine et nutritive permettant à toute la population de satisfaire ses besoins nutritionnels et ses préférences alimentaires pour mener une vie saine et active. Source: Québec. MSSS, 2008
CHÉNIER, Geneviève. Accroître l’impact populationnel des actions en sécurité alimentaire : Agir là où ça compte! CIUSSS Montérégie-Centre, DSPublie, mis à jour le 1er avril 2019
Le pacte de Milan
Se mailler pour mieux manger (TIR-SHV Capitale-Nationale)
Vers une alimentation territorialisée et durable, REPSAQ
Les partenaires du chantier "Se nourrir" et du Comité régional intersectoriel en sécurité alimentaire (CRISA) ont choisi d’unir leurs forces pour agir de manière concertée, assurant que chaque effort contribue à un cadre collectif qui répond aux besoins spécifiques de notre territoire et renforce la souveraineté alimentaire locale qui profite à toutes et tous. Les voici :
